Les tendances de l’immobilier pour les années à venir

Le marché immobilier dans un futur proche se caractérisera par un boom inespéré des logements anciens, une augmentation moyenne des prix de 8 % et des taux hypothécaires fixes. Résidences neuves et secondaires, achat de biens, investissement immobilier, de quoi sera fait l’avenir ? Il existe quelques pistes à suivre pour entrevoir les aspects de l’immobilier dans les 5 ans à venir.

Mise en place de nouvelles règles pour la construction écologique

En gestation depuis plusieurs années, cette réforme, qui entrera en vigueur fin 2021, aura une incidence sur l'empreinte carbone des bâtiments. La construction de nouvelles maisons est déjà à l'avant-garde grâce aux règles de chauffage de 2012, mais l'une des principales lacunes est l'utilisation de matériaux et de techniques qui n'ont rien à voir avec la protection de la planète. Il y a quelques années, les immeubles d'habitation n'étaient pas encore tenus de se conformer à ces règles. Ces dernières années, cependant, le secteur a été particulièrement polluant, utilisant des matériaux très nuisibles à l'environnement tels que le béton et l'isolation.

Vers une dématérialisation presque complète des démarches et procédures

La communication et la présence en ligne sont évidemment importantes pour tous les agents immobiliers, mais elles peuvent aussi être influencées par d'autres facteurs. Un bon exemple est la dématérialisation des contrats, qui simplifie l'échange d'informations et facilite la communication entre les parties. Un autre exemple de dématérialisation est l'introduction de la visualisation en 3D, qui permet aux utilisateurs d'explorer virtuellement une propriété à l'aide d'un ordinateur ou d'un smartphone. Ces visualisations numériques ne remplacent pas nécessairement une visite réelle, mais elles aident les clients potentiels à obtenir davantage d'informations et à affiner leur choix avant une visite.

Des normes d’octroi de prêt pour protéger les emprunteurs contre le surendettement

Les ratios d'endettement ne doivent pas dépasser 35 %, les échéances des prêts ne doivent pas dépasser 25 ans, les acomptes doivent représenter en moyenne 20 % des coûts du projet et les investisseurs ne doivent pas tenir compte des revenus locatifs. Ces facteurs limitent l'accès au crédit pour les familles et les jeunes de la classe moyenne et peuvent empêcher certaines personnes à hauts revenus d'accéder au crédit. À l'heure actuelle, de nombreux acheteurs potentiels semblent croire que les taux d'intérêt resteront historiquement bas. Compte tenu de la situation générale, ils commencent à modifier leur comportement et même leurs projets. Leur capacité à s'endetter sera également légèrement plus faible, mais cela n'aura pas d'incidence significative sur le type de biens échangés.

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